Les cyclones et leurs conséquences sur les sociétés

       

    Un cyclone est un phénomène météorologique accompagné de tempêtes tropicales. Les cyclones sont des risques naturels très répandus. Ceux-ci causent des dégâts matériels tous les ans dans le monde, qui composent des conséquences. Les cyclones sont également des risques pour les populations. En effet, ils causent des centaines, voire des milliers de victimes tous les ans. Les risques sont les résultats d'un aléa et d'un enjeu. D'une part, un aléa correspond à la possibilité d'un événement par rapport aux perturbations qu'il cause. D'autre part, un enjeu est un événement majeur pour les populations, où infrastructures et ressources sont concernées.  Quelles sont alors les risques ainsi que les conséquences des cyclones sur les sociétés modernes ?

     

   Tout d'abord, dans le monde, les risques cycloniques se situent principalement en Amérique du Nord, en Chine, en Inde, au Bangladesh, à Madagascar, à la Réunion, ainsi qu'aux Philippines. Les cyclones se forment dans les océans et les mers. De plus, lorsque la température de l'eau et le taux d'humidité augmentent, les cyclones prennent de l'intensité et cela provoque alors des dégâts.

   De surcroît, les populations ne sont pas égales face aux risques cycloniques. En effet, certaines populations sont dites "vulnérables". Les sociétés vulnérables sont souvent en voie de développement et possèdent peu de moyens financiers, médicaux et un capital infrastructurel bas. En effet, le cyclone Batsirai s'est abattu sur Madagascar et la Réunion en 2022. Néanmoins, les conséquences n'ont pas été semblables.

      Premièrement, la République de Madagascar a été frappée par le cyclone tropical Batsirai le 5 février 2022. Des rafales de vents de 235 km/h ont été relevées. Lors de la catastrophe, des habitations détruites ainsi que de nombreux arbres étaient à dénombrer. Plus de 27 000 malgaches se sont vus obligés de quitter leur habitations face aux dégâts du cyclone. Par la suite, des séries d'inondations et de crues ont eu lieu, en raison des fortes pluies s'abattant sur l'État de Madagascar.

      Deuxièmement, la Réunion a vécu l'arrivée de ce cyclone avant, le 3 février. Plus intense, il a cependant fait moins de dégâts. En effet, aucune victime n'est à déplorer. Cependant, des dégâts matériels ont eu lieu, comme sur les routes, les réseaux électriques ainsi que les cultures agricoles réunionnaises. En effet, selon Les Echos ; 90% des cultures de bananes ont été détruites tout comme les cultures maraîchères à, elles, 80% à 100%.

En outre, un pétrolier-souteur s'est échoué lors de la tempête tropicale. Le navire de 74 mètres de long se voyait accueillir 11 membres d'équipage lors du surprenant cyclone. Les membres d'équipage, surpris, ont perdu le contrôle du pétrolier-souteur. Aucun victime n'a été à déplorer. 

     Également, la tempête Daniel (issue d'un cyclone) est aussi une catastrophe récente survenue en Europe en septembre 2023. En effet, ce cyclone a touché la Libye, la Turquie, la Bulgarie ainsi que la Grèce. 

  En Libye, cette tempête a causé d'intenses pluies qui ont engendré d'importantes inondations dans le pays. La cause de ces importants dégâts : l'élévation des températures dans la Méditerranée. En effet, selon Ouest-France, les températures étaient 2 à 3°C supérieures aux valeurs habituelles en septembre de cette année. Daniel a causé plus de 3800 morts et des milliers disparus en Libye, où les populations sont dites "vulnérables" puisque non préparées à cette tempête imprévisible. La Libye a été le pays le plus touché par la tempête Daniel engendrée par un cyclone. 

  Néanmoins, en Grèce, la tempête a eu moins de conséquences sur les populations qu'en Libye. En effet, selon Le Monde, la tempête Daniel a fait 17 victimes en Thessalie. Des infrastructures du pays ont été touchées, tout comme un pont. Ainsi, entraînant l'effondrement de poteaux électriques sur des voitures. En outre, des inondations ont également été recensées. Des cultures ont été détruites. Également, des milliers d'animaux d'élevage ont été tués par la violence de la tempête. 

   Enfin, le gouvernement français a pour objectif de mettre en place une réglementation contre le risque cyclonique en prenant en compte tous les caractères qui les différencient. 

Des aménagements et adaptations ont été mis en place face à ses dégâts, comme dans certaines communes un document d'information communal sur les risques majeurs (D.I.C.R.I.M). Des centres spécialisés ( comme l'O.M.M qui correspond à l'Organisation Météorologique Mondiale) ont alors pour mission de détecter les phénomènes. Et par la suite d'envoyer des alertes aux centres météorologiques de la région concernée afin d'avertir d'un danger, en expliquant la trajectoire. Des P.P.R.N sont ainsi mis en place (Plan Prévention de Risques Naturels) par le gouvernement, ceux-ci sont des outils majeurs dans la lutte contre les catastrophes naturelles.

Ensuite, les collectivités reconstruisent au plus vite tout ce qui a été détruit, principalement les habitations, dans le but que les familles puissent se reloger.  Ces aménagements et adaptations permettent de réduire les victimes et les lourds dommages qui peuvent s'impacter sur l'économie.

  Pour conclure, les cyclones engendrent des risques et des conséquences dans les sociétés modernes. En effet, ces derniers se forment proche des mers et des océans. En raison de l'augmentation de la température des eaux et du réchauffement climatique, les cyclones sont de plus en plus fréquents. De plus, les populations sont inégales face aux risques cycloniques de par leurs moyens financiers, médicaux et leur capital infrastructurel. Certaines populations sont ainsi plus vulnérables que d'autres. En effet, face aux tempêtes, entraînées par les cyclones, les nations n'ont pas les mêmes moyens ; comme à Madagascar et à la Réunion. Les catastrophes cycloniques engendrent également des inégalités dans le continent européen ; la tempête Daniel en est la preuve récente. La Libye et la Grèce ont alors été touchées différemment. Ainsi, le nombre de victimes et les dégâts causés diffèrent d'un pays développé à un pays en voie de développement. Des différences constituent des inégalités face aux catastrophes naturelles qui ne cessent de croître, en raison du changement climatique. Pour finir, plusieurs aménagements et adaptations sont mis en place afin de protéger les populations et les infrastructures ; les P.P.R.N y contribuent.  Ainsi, les collectivités viennent en aide à la population en les relogeant.

  La situation du Bangladesh le montre bien : c'est un pays en voie de développement sujet à des crues, à des hausses de températures ainsi qu'à des cyclones.

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